Bibata Uribe O’Mara est une chercheuse indépendante, engagée dans la reconnaissance de cinématographies encore trop souvent marginalisées dans les circuits traditionnels de diffusion.
Diplômée d’un Master en Histoire de l’art et Patrimoine cinématographique de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, elle est cofondatrice et programmatrice de l’association Le Chien qui aboie – El Perro Que Ladra, un collectif dédié, depuis 2009, à la diffusion du cinéma latino-américain en France, notamment à travers le festival Panorama du Cinéma Colombien. Elle est également programmatrice pour la Muestra Internacional de Cine Documental de Bogotá (MIDBO), avec laquelle elle collabore depuis 2019.
Son travail articule recherche, programmation et travail curatorial autour du cinéma colombien et latino-américain contemporain.
Nous l’avons invitée les 17 et 18 mai 2025 pour le week-end de cinéma d’Amérique latine.
Après des études à Sciences PO Bordeaux et à l’école de journalisme de Lille Camille Polloni a été journaliste :
– Pendant sept ans, aux Inrockuptibles puis à Rue89 (2009-2016), où elle a écrit sur les libertés publiques, l’antiterrorisme, le maintien de l’ordre et la contestation.
C’est dans ce cadre qu’elle a eu l’occasion d’écrire un livre, La lente évasion (Premier parallèle, 2015), racontant le parcours d’un détenu en semi-liberté.
– "Aux Jours" (2016-2020), où elle a travaillé sur l’état d’urgence, la mobilisation contre la loi travail, la justice antiterroriste, les manifs de policiers et leurs procès, Aulnay-sous-Bois, la justice financière.
Elle reçoit alors le Prix d’Éthique attribué par l’association Anticor.
– À partir de 2020 à Médiapart en particuler sur la justice, la police, les libertés et les discriminations.
Nous l’avons invitée le 3 février 2025 pour le film "Personne n’y comprend rien"
Thomas Sotinel, est journaliste au quotidien Le Monde, depuis 1989.
Il écrit d’abord pour la rubrique musique, puis devient correspondant en Afrique de l’Ouest. En 2000 il est l’un des critiques de cinéma du journal, avec un regard particulier sur le cinéma.
Le 3 janvier 2020, dans un long article, il s’interroge sur l’avenir du cinéma : "Mutation fondamentale ou début de son agonie ?" dans un article intitulé Le jour où j’ai commencé à écrire la nécrologie du cinéma.
Il marque ainsi son choix de se tourner vers la critique des séries spécialement écrites et tournées pour les plateformes de diffusion.
En mai 2024, il revient au cinéma à l’occasion des 80 ans du Monde avec un long récit sur la relation entre le quotidien du soir et le 7ème art, dont le premier article sur le sujet remonte à 1945, un an après la naissance du journal Entre « Le Monde » et le cinéma français, une histoire de critiques.
Il a écrit plusieurs ouvrages sur le cinéma :
– Pedro Almodovar, éd. Les Cahiers du cinéma, coll. « Grands cinéastes », 2007, 98 p.
– Martin Scorsese, éd. Les Cahiers du cinéma, coll. « Grands cinéastes », 2007, 98 p.
– Rock & cinéma, éditions de la Martinière, 2012
Thomas Sotinel est un habitué des Cramés de la Bobine : nous l’avons invité le 1er juillet 2014, lors de notre soirée de clôture, pour présenter le film La Chambre bleue, les 29 et 30 novembre 2014 pour la Rétrospective Martin Scorsese, en juin 2015 pour présenter le documentaire Pulp en décembre 2017 pour la Rétrospective Joel et Ethan Coen et les 30/11 et 1/12 2024 pour la Rétrospective Jim Jarmusch
Vaiju Naravane, longtemps correspondante des plus grands quotidiens, tels The Hindu, et autres médias indiens, est une star du journalisme en Inde, et au delà - elle participe à de nombreuses émissions en France (TV5MONDE, Arte, France 24, RFI, France Culture, etc) mais aussi au Royaume Uni et aux Etats-Unis. Elle enseigne à Sciences Po et à l’ENS. Venue en France pour l’élection présidentielle de 1981, sans parler un mot de français, Vaiju Naravane est tombée amoureuse des Français… et des Françaises « si belles et insouciantes ». Sans rien renier de ses origines ancrées dans cette immense civilisation indienne, une Inde fière et conquérante, comme les Indiennes, même si « le poids du sari contribue à la soumission des femmes. Tu ne peux pas faire de grands gestes quand tu as six mètres de tissu autour de toi. C’est un vêtement d’une beauté absolue mais contraignant » dit-elle en riant. Rire est consubstantiel à Vaiju Naravane. Comme la beauté, celle des personnes et des objets.
Elle a aussi dirigé la faculté de « Journalisme, Médias et Cinéma » à l’université Ashoka dans le district de Dehli.
Vaiju Naravane est aussi écrivaine et éditrice. Son dernier roman « Transgressions » est paru en français aux Editions du Seuil en 2015. Depuis le mois d’avril 2024, elle vit à Montargis.
Nous l’avons invitée pour présenter Le Salon de musique de Satyajit Ray et pour le Week-End de cinéma indien des 25 et 26 mai 2024.
Le 6 avril 2025, elle a présenté Meurtre dans un Jardin Anglais
Dimitri Ianni est chercheur indépendant, spécialiste du cinéma japonais contemporain. Il est également critique cinéma et programmateur, responsable du comité de sélection du Festival du cinéma japonais contemporain Kinatoyo [2]. et co-organisateur du festival de documentaire Fenêtres sur le Japon.
Nous l’avons invité les 13 et 14 mai 2023 pour présenter Le Week-End de cinéma japonais et le 14 janvier 2024 pour Un dimanche après-midi japonais
S’il est une personne en France qui peut parler de "La femme de Tchaïkovski" de Kirill Serebrennikov, c’est Joël Chapron. Il est l’adaptateur de la version française de tous les films du cinéaste russe, c’est-à-dire le traducteur des sous-titres et des dialogues. Les Cramés ont programmé à plusieurs reprises le réalisateur avec Le Disciple, Leto et La Fièvre de Petrov. Joël Chapron fut aussi le passeur des films de Lounguine, Mikhalkov, Sokourov, Guerman, Loznitsa, ou encore Zviaguintsev. Parfaitement russophone, spécialiste des cinématographies de l’ensemble des républiques de l’ex Union soviétique mais aussi de celles d’Europe centrale et orientale, il fut longtemps responsable de cette zone au sein d’Unifrance Films. Sa passion pour le cinéma est aussi passée par l’interprétation - il a joué dans plusieurs films - et par la production.
Nous l’avons invité le 11 avril 2023 pour présenter La Femme de Tchaïkovski de Kirill Serebrennikov
Gilles Boustani enseigne l’écriture et la réalisation à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, ainsi que l’écriture et la réalisation documentaire à l’EPSAA (École Supérieure d’Art Graphique et d’Architecture).
Nous l’avons invité les 18 et 19 mars 2023 pour animer notre Xème Week-End Jeunes Réalisateurs et les 2 et 3 décembre 2023 pour la Rétrospective Michel Leclerc
Né à Beyrouth (Liban), Christian Boustani a réalisé des films souvent diffusés sur les chaînes de télévision, il a remporté de nombreux prix dans des festivals internationaux.
Il enseigne la réalisation à l’Université de Paris I (Sorbonne) et à l’EPSAA (Ville de Paris). Il a également donné des cycles de conférences dans plusieurs universités.
Nous l’avons invité les 26 et 27 mars 2022 pour animer notre IXème Week-End Jeunes Réalisateurs
Aurélien Vernhes-Lermusiaux est né à Figeac. Ayant grandi à proximité des Causses – environnement désertique du sud de la France – très tôt, il développe un intérêt pour les espaces abandonnés et les fantômes qui les peuplent. Il réalise des films de fiction, des documentaires et des installations interactives qui s’interrogent sur les liants entre la notion de "trace" et les questions de "mémoire".
Après un bts audiovisuel et des études universitaires à La Sorbonne en cinéma et philosophie, il prolonge son parcours au Fresnoy, studio national des arts contemporains, avant d’intégrer l’atelier scénario de La Fémis. Il a collaboré avec des cinéastes tels que André Téchiné, Sharunas Bartas et a travaillé sur les films de Jacques Audiard, Youssef Chahine, Elia Suleiman... Ses films tels que le documentaire Hashima, mon amour ou le court métrage Les Vies de Lenny Wilson ont été sélectionnés dans des festivals nationaux et internationaux et ont été récompensés à plusieurs reprises. Son travail a également été projeté et exposé dans différents musées et centre d’arts.
Nous l’avons invité pour la projection de son premier long-métrage Vers la bataille lors du IXème Week-End Jeunes Réalisateurs 26 et 27 mars 2022
Malysone Bovorasmy a été journaliste pour la presse écrite cinéma et série avant de s’orienter vers le métier de scénariste. Elle a suivi la formation "Écriture et création de séries" à la Fémis en 2017 et travaille aujourd’hui sur divers projets pour la télévision. Pour le cinéma, après avoir coécrit Deux avec le réalisateur Filippo Meneghetti, elle coécrit un deuxième long métrage, Little Jaffna (ex-Eelam), réalisé par Lawrence Valin, en développement chez Agat Films et lauréat Emergence 2019.
Nous l’avons invitée pour présenter Deux dont elle est co-scénariste lors du IXème Week-End Jeunes Réalisateurs des 21 et 22 mars 2020.
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