Vous le savez, les Cramés de la Bobine projettent du cinéma d’auteur de tous les pays du Monde et nous y comptons nombre de films latino-américains. Cette année nous consacrons ce Week-End des 17 et 18 mai à présenter 6 films, autant de trésors de la prodigieuse production latino-américaine actuelle... Et nous y avons choisi des films qui comptent, remarquables par leurs thèmes, leur inventivité, leur beauté et le dépaysement qu’ils procurent.
C’est Bibata Uribe O’ Mara de l’association Le Chien qui Aboie – El Perro que Ladra qui assurera l’animation de ce Week-End.
Qu’allons-nous vous présenter ?
LA CITÉ DE DIEU |
MANAS |
BRUJERÍA |
LE GRAND MOUVEMENT |
MEXICO 86 |
QUELQUE CHOSE DE VIEUX, QUELQUE CHOSE DE NEUF, QUELQUE CHOSE D’EMPRUNTÉ |
Tous nos films sont récents, sauf le premier : La cité de Dieu de Fernando Meirelles (Brésil) qui ouvrira notre Week-End, il est sorti en 2002 et il fait sa réapparition sur nos écrans, pourquoi ?
C’est le huitième des cents meilleurs films du cinéma brésilien. Nous nous plongerons dans les années 1970 en suivant le jeune Wilson apprenti photographe, acteur et témoins d’alors, si ce n’est pas une histoire vraie, elle dit une vérité, elle est inspirée du roman éponyme de Paulo Lins, de son enfance dans la favela Cidade de Deus à Rio de Janeiro.
Et nous continuerons notre Samedi en vous emmenant au Chili avec Brujeria de Christopher Murray, plus exactement sur l’Île de Chiloé, au large du Chili, en 1880. Rosa Raín est une jeune fille huilliche dont le monde s’effondre le jour où son père se retrouve assassiné par des colons allemands. Ce film d’un rythme lent, contemplatif et superbement cadré n’est jamais ennuyeux, nous sommes immergés dans une histoire qui joue de la rationalité, de la pensée sauvage et du réalisme magique propre au cinéma latino, mais c’est pour mieux nous entraîner à saisir le colonialisme et son oppression…
Samedi soir, on peut se détendre un peu ? Non, pas question, nous vous invitons à voir Mexico 86 de César Diaz, un film mexicano-guatémaltèque. Une femme, magistralement interprétée par Bérénice Bejo, est une réfugiée politique, elle vit au Mexique avec son enfant dont elle ne sait se séparer, la police secrète la poursuit. Se cacher et vivre chaque jour, protéger son enfant, continuer la lutte, n’abandonner jamais, tel est son but. Elle est réfugiée et clandestine, car aucun refuge n’est sûr. Si vous aimez les bons thriller politiques, intelligents, et prenants, qui hélas respirent l’authenticité... Bienvenus ce samedi soir.
Dimanche 18,
Nous commencerons par Manas, attention chef d’œuvre ! Marianna Brennand Fortes, est notre second film brésilien,, c’est l’œuvre d’une grande documentariste qui fait également de la fiction. Ici pour montrer nous parler de la condition féminine. Le film commence dans la forêt amazonienne, rien n’est plus paradoxal que d’y jouer l’enfermement. Pourtant c’est ce qui arrive à Marcielle (Jamilli Correa), formidable, qui joue comme aurait joué la jeune Émilie Dequenne, se défend comme une lionne contre la loi des hommes, le hors champs, le décalage entre l’image sonore et visuel, ici subtilement manié.
Dimanche après-midi, vous irez en Bolivie avec Le Grand Mouvement de Kiro Russo, vous vous souvenez le synopsis : « Elder arrive à pied à La Paz après sept jours de marche pour protester avec ses amis mineurs contre leur renvoi des mines de Huanuni. Bientôt Elder tombe malade et la métropole l’asphyxie peu à peu. Max, sorcier des rues, sillonne, lui, sans relâche les confins de la ville qui semble ancrée au plus profond de son être. » Là encore, dans cette cacophonie urbaine fascinante, la touche de réalisme magique typique du cinéma latino et là encore un film majeur.
Nous finirons en Argentine avec Quelque chose de neuf, quelque chose de vieux, quelque chose d’emprunté de Hernán Rosselli. Voici un film surprenant et inventif, qui ne pouvait naître qu’en Argentine dont on sait le fonctionnement politique actuel. En récupérant des films familiaux, en les conjuguant avec un tournage au présent, Rosseli nous présente un film dans la lignée du Parrain, je vous livre le commentaire de la quinzaine : « Quelque chose de vieux, quelque chose de neuf, quelque chose d’emprunté constitue au final une expérience intrigante, bercée par un gros travail sur le son, qui égale presque celui du montage, particulièrement habile ».
Nous terminerons par notre amicale pensée à Nancy Berthier, hispaniste, spécialiste des arts visuels des mondes hispaniques et ibéro-américains, professeur à Sorbonne Université toujours des nôtres pour nos projections et actuellement Directrice de la Casa de Velasquez, à Madrid, et c’est en pensant à elle, à tout ce qu’elle continue de nous apporter, que nous programmons ce cycle de six films. Nous remercions sa collègue Marianne Bloch-Robin qui nous a fait rencontrer l’association El Perro Que Ladra,
Bon Week-End les amis, venez nombreux.
Georges et François
Les
séances
des films des Cramés de
la bobine sont
ouvertes à tous
7,60 € pour tous, 6,60€ pour les Cramés
pour les 5 films forfait de 27,50€ soit 5,50€ par film
Pour plus de renseignements sur les films, cliquez sur les affiches
| Samedi
25 mai |
Dimanche 26 mai |
14h
La Saison des femmes![]() Film de Leena Yadav(vo, avril 2016,1h46) |
14h30
Agra, une famille indienne![]() Film de Kanu Behl (avril 2024, 1h48) |
|
Pause Café
|
Pause Café |
|
|
17h30
Le Monde d'Apu![]() de Satyajit Ray (1959 reprise en juin 2024, 1h48) |
| 19h30 Buffet | |
| 20h30
Hotel Salvation Prix de la critique au Festival International des Cinémas d’Asie de Vesoul en 2017 ![]() Film de Shubhashish Bhutiani (mai, 2018, 1h44) |
Les débats seront animés par Dimitri Ianni chercheur indépendant, spécialiste du cinéma japonais contemporain. Il est également critique de cinéma et programmateur, responsable du comité de sélection du Festival du cinéma japonais contemporain Kinotayo et co-organisateur du festival de documentaire Fenêtres sur le Japon. .
Les séances des films des Cramés de la bobine sont ouvertes à tous
| Samedi
13
mai |
Dimanche
14
Mai |
|
14H
LE PROFESSEUR YAMAMOTO PART A LA RETRAITE
Documentaire
(janvier 23, 1h59)
de
Kazuhiro Sôda
|
14H
PLAN 75
Caméra d’or - Mention spéciale - Cannes 2022 Film (septembre 22, 1h52) de Chie Hayakawa |
|
pause
café
|
pause café |
|
16H50
YAMABUKI Sélection officielle au Festival de Cannes 2020 Film
(juin 2023, 1h37)
de Yamasaki Juichiro |
16H40
LA
FAMILLE ASADA
|
|
Buffet |
buffet |
|
20H30
LOVE LIFE En Avant-première
Film
( juin 23, 2h04) de Kôji Fukada
|
20H30
TRUE MOTHERS Sélection officielle au Festival de Cannes 2020 Film
(juillet 21, 2h20)
de
Naomi Kawase
|
|
Vendredi 10 juin |
Samedi
11 juin
|
Dimanche
12 juin |
|
Les séances des films des Cramés de la bobine sont ouvertes à tous |
Pour plus de renseignements sur les films, cliquez sur l'affiche |
11h
Conférence de Raluca Lazar Le cinéma roumain contemporain" |
Les
débats seront animés par Raluca Lazar qui a été
journaliste avant de se tourner vers l'enseignement, une
autre forme de transmission.
Après avoir travaillé pour la radio publique Radio Romania, elle fut durant des années la correspondante à Paris de plusieurs médias roumains, en particulier de la chaîne privée roumaine d'information Antena3. |
14H00 ''LES SIFFLEURS''
|
En
compétition au Festival de Cannes en 2016 |
| 16h15 Pause café | ||
|
|
17h30 Fin du Week-End avec un petit café pour ceux qui ne sont pas trop pressés d'être devant leur poste de télévision |
|
| 19h00 Buffet | ||
|
20H15 ''AU DELA DES COLLINES'' ![]() Double Prix d'interprétation féminine et prix du scénario au Festival de Cannes 2012 Film
de Cristian Mungiu |
20H30 ''BAD LUCK
BANGING''![]() Ours d'or au Festival de Berlin 2021 Film de Radu Jude (vo, janvier 2007, 1h29) |
Pour la réouverture des cinémas, les Cramés de la bobine ont décidé de mettre à l’honneur le cinéma coréen les samedi 19 et dimanche 20 juin 5 films de 4 réalisateurs différents seront proposés aux spectateurs, à l’Alticiné de Montargis, séances ouvertes à tous.
Les débats seront animés par Vincent Malausa ancien responsable de la rubrique cinéma du magazine Chronic’art, chroniqueur de cinéma au Nouvel Observateur et critique aux Cahiers du Cinéma depuis 2001.
Nous l’avions également invité les 23 et 24 novembre 2019 pour animer la Rétropective Hirokazu Kore-Eda.
| Samedi | Dimanche |
| 15h15 Conférence sur le cinéma coréen | 14h15 Hotel by the River |
| 16h30 La Femme qui s’est enfuie | 16h30 Entre deux rives |
| 19h30 Dernier Train pour Busan | 20h Memories of Murder |
"La Femme qui s’est enfuie" et "Hotel By The River" de Hong Sang-soo réalisateur de "La Femme est l’avenir de l’homme", "Oki’s Movies", "Un jour avec un jour sans", "Yourself and Yours", "Seule sur la plage la nuit"" ....
"Dernier train pour Busan" de Yeon Sang-ho
"Entre deux rives" de Kim Ki-duc réalisateur de "Printemps, été, automne hiver et printemps", "Locataires", "The Coastguard"....
"Memories of Murder" de Bong Joon-ho réalisateur de "The Host", "Mother", "Snowpiercer", "Parasite" palme d’or et 4 oscars ...
fr
Rendez-vous
Week-End sur le cinéma d’un pays
?
Site réalisé avec SPIP 4.4.5 + AHUNTSIC
Visiteurs connectés : 31