Pass 6 films à 33€ |
CONFÉRENCE LE CINÉMA DE LUIGI COMENCINI |
PRIMA LA VITA |
BERLINGUER |
LETTRES SICILIENNES |
SANS RIEN SAVOIR D’ELLE |
FAMILIA |
VITTORIA |
Film précédent | Film suivant |
Film américain (1958, 01h51) d’Orson Welles avec Charlton Heston, Janet Leigh, Orson Welles
Titre original : Touch of evil
Pour agrandir cliquer sur l’image
Synopsis : Déposés dans le coffre d’une voiture au Mexique, des bâtons de dynamite explosent quelques centaines de mètres plus loin, aux Etats-Unis, dans la même ville frontalière de Los Robles. Bilan : deux morts, un notable et une strip-teaseuse. Témoin du drame au moment de son voyage de noces, le procureur Mike Vargas dresse les premières constatations, bientôt rejoint par l’inspecteur Hank Quinlan, un policier américain dont la solide expérience n’a d’égale que les méthodes pour le moins douteuses. Tant bien que mal, Vargas et Quinlan tentent de s’accorder, le second pressé de faire porter le chapeau au mari de la fille du défunt…
Film israélien (septembre 2025, 02h30) de Nadav Lapid , avec Ariel Bronz, Efrat Dor, Naama Preis
Titre original : Yes
Pour agrandir cliquer sur l’image
Synopsis -Interdit -12 ans avec avertissement- : Israël au lendemain du 7 octobre. Y., musicien de jazz précaire, et sa femme Jasmine, danseuse, donnent leur art, leur âme et leur corps aux plus offrants, apportent plaisir et consolation à leur pays qui saigne. Bientôt, Y. se voit confier une mission de la plus haute importance : mettre en musique un nouvel hymne national.
Film précédent | Film suivant |
Les Cramés de la Bobine inaugurent leur naissance avec la programmation d’Il Divo, film italien de Paolo Sorrentinosorti en 2008, prix du jury au Festival de Cannes, avec Toni Servillo dans le rôle du "Prince des Ténèbres".
Séances du 4 février au 10 février 2009.
À Rome, à l’aube, quand tout le monde dort, il y a un homme qui ne dort pas.
Cet homme s’appelle Giulio Andreotti.
Il ne dort pas car il doit travailler, écrire des livres, mener une vie mondaine et en dernière analyse, prier. Calme, sournois, impénétrable, Andreotti est le pouvoir en Italie depuis quatre décennies. Au début des années quatre-vingt-dix, sans arrogance et sans humilité, immobile et susurrant, ambigu et rassurant, il avance inexorablement vers son septième mandat de président du Conseil.
À bientôt 70 ans, Andreotti est un gérontocrate qui, à l’instar de Dieu, ne craint personne et ne sait pas ce qu’est la crainte obséquieuse. Habitué comme il l’est à voir cette crainte peinte sur le visage de tous ses interlocuteurs. Sa satisfaction est froide et impalpable. Sa satisfaction, c’est le pouvoir. Avec lequel il vit en symbiose. Un pouvoir comme il l’aime, figé et immuable depuis toujours. Où tout, les batailles électorales, les attentats terroristes, les accusations infamantes, glisse sur lui au fil des ans sans laisser de trace.
Il reste insensible et égal à lui-même face à tout. Jusqu’à ce que le contre-pouvoir le plus fort de ce pays, la Mafia, décide de lui déclarer la guerre. Alors, les choses changent. Peut-être même aussi pour l’inoxydable et énigmatique Andreotti. Mais, et c’est là la question, les choses changent ou n’est-ce qu’une apparence ? Une chose est certaine : il est difficile d’égratigner Andreotti, l’homme qui mieux que nous tous, sait se mouvoir dans le monde.
"Le Napolitain Paolo Sorrentino consacre un film virtuose et féroce..." (Le Nouvel Observateur - Jérôme Garcin)
"Il Divo de Paolo Sorrentino, s’emploie avec art au portrait baroque et cruel du sénateur Andreotti..." (L’Humanité - Dominique Widemann)
"Il Divo ne nécessite pas d’être féru de ces magouilles pour être apprécié. Chaque scène excite l’imagination formelle du cinéaste : opéra rock ou baroque, sketch musical, saynète burlesque, cocktail bien frappé d’images et de sons, dans la lignée d’un Fellini, d’un Buñuel, d’un Ken Russell..." (Le Monde - Jean-Luc Douin)
"Une science du rythme innée, un don du cadrage, mise en scène riche, déconcertante et, cerise sur le gâteau, jamais dénuée de sens et de propos." (Brazil)
"Grâce à une mise en scène clinquante, tapageuse et incroyablement inventive qui défie l’espace et le mauvais goût (...) Sorrentino dépoussière la politique à coup de kärscher. Certains appellent ça de la frime ; nous du génie. " (Première)
Réalisateur
Paolo Sorrentino
Acteurs
Giulio Andreotti : Toni Servillo
Livia Andreotti : Anna Bonaiuto
Eugenio Scalfari : Giulio Bosetti
Franco Evangelisti : Flavio Bucci
Paolo Cirino Pomicino : Carlo Buccirosso
Salvo Lima : Giorgio Colangeli
Don Mario : Alberto Cracco
Madame Enea : Piera Degli Esposti
Aldo Moro : Paolo Graziosi
Vincenzo Scotti : Gianfelice Imparato
Vittorio Sbardella : Massimo Popolizio
Giuseppe Ciarrapico : Aldo Ralli
Le magistrat Scarpinato : Giovanni Vettorazzo
Fanny Ardant
BO France : 119000
Site réalisé avec SPIP 4.4.5 + AHUNTSIC
Visiteurs connectés : 182