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White Bird

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White Bird (White Bird)

jeudi 20 novembre 2014 par Cramés

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Semaine du 20 au 25 novembre
Soirée-débat Mardi 25
Nominé au Festival de Sundance et de Deauville 2014

Présenté par Laurence Guyon

Film américain (vo, octobre 2014, 1h31) de Gregg Araki avec Shailene Woodley, Eva Green et Christopher Meloni

Synopsis : Kat Connors a 17 ans lorsque sa mère disparaît sans laisser de trace. Alors qu’elle découvre au même moment sa sexualité, Kat semble à peine troublée par cette absence et ne paraît pas en vouloir à son père, un homme effacé. Mais peu à peu, ses nuits peuplées de rêves vont l’affecter profondément et l’amener à s’interroger sur elle-même et sur les raisons véritables de la disparition de sa mère…

Article de Laurence *** ***Dossier de presse *** Bande annonce
BO France : 54000



Un film sur l’adolescence (White Bird)

lundi 1er décembre 2014 par Laurence

White Bird est un film du cinéaste américain Gregg Araki. Il a été sélectionné au dernier festival de Sundance et au Festival du Film américain de Deauville. Ce film est l’adaptation du roman de Laura Kasischke « Un oiseau blanc dans le blizzard ».
Gregg Araki est né en 1959 à Los Angeles dans une famille d’origine asiatique. Il a suivi des études artistiques et obtenu un diplôme de cinéma. Dès son premier film en 1987, Three bewildered people in the night, il obtient 3 prix au Festival de Toronto. Viendra une trilogie sur ce qu’il nomme lui-même « l’apocalypse adolescente » avec notamment Nowhere et Doom Generation. En 2004, il réalise Mysterious skin, pour lequel il adapte pour la première fois un roman (de Scott Heim) et en 2010, il sort Kaboom.
White Bird est son onzième long-métrage. Pour la deuxième fois, il adapte un roman dans lequel il reconnaît ses thèmes de prédilection : l’adolescence, sa période de transformation et d’apprentissage et la remise en question de la famille américaine modèle avec ses souffrances, ses secrets et de nombreuses tragédies étouffées.
Le roman de Laura Kasischke a subi quelques modifications, notamment la période de l’action. Araki a choisi la fin des années 80 pour donner libre cours à son goût pour la musique de ces années-là (Joey Division, Cure, Depeche Mode…) et l’esthétique des décors et des objets. Les personnages secondaires (un jeune homosexuel et une Afro-américaine obèse, l’actrice de Precious) sont très caractérisés et c’est une adaptation très réussie.
Le rôle principal est tenu par Shailene Woodley, 20 ans au moment du tournage, qu’il a remarquée dans The descendants de Georges Clooney. Elle a accepté immédiatement le rôle, disant avoir beaucoup aimé Mysterious skin. La mère est interprétée par Eva Green qui tient là un de ses meilleurs rôles. C’est Christopher Meloni qui joue le père. Il est très connu aux USA pour le rôle de l’inspecteur Elliot Stabler dans New-York, unité spéciale, un rôle de « dur », contrairement à celui tenu dans White Bird.
Au cours du débat qui a suivi la projection du film, plusieurs références ont été citées : American beauty de Sam Mendes, la série Twin Peaks coréalisée par David Lynch. Concernant la série, Araki revendique l’influence de Lynch. Twin Peaks était diffusé quand il était à l’école de cinéma. Ainsi, tous ses films comportent des éléments relevant du rêve, du surréalisme, une forme d’ambigüité. Qu’est-ce qui est vrai et qu’est-ce qui ne l’est pas ? Incertitude retrouvée jusque dans les tableaux de M.C.Escher qui décorent la chambre de Kat, Jour et nuit et Oeil. Un de nos spectateurs a comparé le style onirique de ce peintre à celui de Moebius.



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