LES CRAMÉS DE LA BOBINE
Accueil > Films depuis 2009 > Année 2011 > Coup d’éclat > Coup d’éclat

Coup d’éclat

Articles de cette rubrique


Coup d’éclat (Coup d’éclat)

mardi 7 juin 2011 par Cramés

Film précédent - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Film suivant

Semaine du 2 au 7 juin 2011
Soirée-débat mardi 7 juin à 20h00

Film policier français (1h32, avril 2011) réalisé par José Alcala avec Catherine Frot, Karim Seghair et Marie Raynalde.

Synopsis : A Sète, Fabienne Bourrier, capitaine de police, passe la majeure partie de son temps à traquer les sans-papiers et clandestins de tous horizons. Sa routine policière est perturbée par la mort d’Olga, une jeune prostituée. Un suicide apparemment. Mais Olga était traquée et avait un fils, Ilan. Animée par un sentiment de compassion qui la surprend elle-même, Fabienne part sur les traces de l’enfant disparu.

Dossier de presse    Article de Danièle   Bande annonce     Journal des débats



Un état des lieux de notre société ? (Coup d’éclat)

lundi 30 mai 2011 par Danièle

C’est le deuxième long métrage de José Alcala, sorti en salles le 30 avril 2011. L’histoire est celle de l’enquête d’une femme flic sur le meurtre d’une prostituée sans papier.

L’interprète principale de « Coup d’Eclat » est Catherine Frot, valeur sûre

du cinéma français depuis son César pour un second rôle dans « Un air de famille » de Cedric Klapish (1996). Elle a tourné plus de quarante films depuis « Mon Oncle d’Amérique » d’Alain Resnais en 1980, en passant par les films de Pascal Thomas « La Dilettante », « Mon petit doigt m’a dit », « Le crime est notre affaire », par la trilogie de Lucas Belvaux « Un couple épatant », « Cavale » « Après la vie », ou « Les sœurs fâchées » d’Alexandra Leclère.



Coup d’éclat (bande-annonce) (Coup d’éclat)

mardi 24 mai 2011 par Cramés


Coup d’éclat (journal des débats) (Coup d’éclat)

jeudi 9 juin 2011 par Claude

"Coup d’éclat" est le titre alléchant mais déconcertant - symbole et antiphrase - du deuxième film de José Alcala, grisaille d’un curieux polar social, leçon de ténèbres trouée par les silhouettes des malfrats, les coups de feu et les phares des voitures dans la course-poursuite finale, comme si s’abolissait toute frontière entre le Bien et le Mal, entre les déshérités et les malfrats qui les traquent... Le coup d’éclat, c’est peut-être d’avoir su se servir du polar et en détourner les codes pour faire passer un message social, d’avoir dans les temps morts et le faux rythme de l’intrigue criminelle évoqué un monde prolétaire de caravanes louées à l’année par des ouvriers au chômage, de foyers Sonacotra pour retraités, d’entrepôts désaffectés, d’usines démontées pour la Turquie par les travailleurs eux-mêmes après trente ans de services et de baraquements d’ostréiculteurs répétant sans cesse les mêmes gestes : ici règnent le no man’s land, l’entre-deux de ces "lieux en chantier", à l’image" de Fabienne, flic touchée par la compassion ou de ces personnages sur le fil, déjà hors-jeu...social et personnel. Pour "Le Monde" s’ajoutent au "désespoir des employés le désarroi des immigrés, le cynisme des réseaux mafieux, le fraternité entre femmes payées au black." Et si la beauté, la justesse et l’éthique de "Coup d’éclat" résidaient justement dans cette absence de coup d’éclat ? A moins qu’il ne faille y voir une métaphore de la désobéissance civile de l’héroïne Fabienne Bourrier, capitaine de police traquant sans conviction ni heures sups les clandestins, bien que l’évolution de cette femme malheureuse, au lourd secret recelé par une photo d’enfant, soit plus progressive que spectaculaire : ayant vu lui échapper Olga, prostituée kazakh, qu’elle avait bien voulu ramener sur le terrain vague où celle-ci disait avoir laissé son fils au moment de son interpellation, elle prend peu à peu conscience de la stupidité de son travail habituel et de la dureté de ce monde ouvrier découvert lors de son enquête après le suicide d’Olga : Kacem, ouvrier maghrébin, habite en face de l’immeuble du haut duquel la jeune femme s’est jetée ; quant à son voisin du dessus, ostréiculteur, qui n’aurait rien vu ni entendu, l’enquête révèlera qu’il entretenait une relation amoureuse avec la prostituée dont le dernier appel téléphonique avant de mourir lui était destiné.



Accueil | Contact | Plan du site | | Statistiques du site | Visiteurs : 532070

Suivre la vie du site fr  Suivre la vie du site Films depuis 2009  Suivre la vie du site Année 2011  Suivre la vie du site Coup d’éclat   ?

Site réalisé avec SPIP 3.2.19 + AHUNTSIC

Creative Commons License