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Soirée-débat mardi 27 avril à 20h00
Film germano-turc (vostf, 1h39, mars 2010) de Fatih Akin avec Adam Bousdoukos, Birol Ünel, Moritz Bleibtreu.
Synopsis : Zinos, jeune restaurateur à Hambourg, traverse une mauvaise passe. Sa copine Nadine est partie s’installer à Shanghai, les clients de son restaurant, le Soul Kitchen, boudent la cuisine gastronomique de son nouveau chef, un talentueux caractériel, et il a des problèmes de dos !
Zinos décide de rejoindre Nadine en Chine, et confie son restaurant à son frère Illias, fraîchement sorti de prison. Ces deux décisions se révèlent désastreuses : Illias perd le restaurant au jeu contre un promoteur immobilier véreux, et Nadine a quelqu’un d’autre dans sa vie ! Mais les deux frères ont peut-être encore une chance de sauver le Soul Kitchen, s’ils parviennent à s’entendre et à travailler en équipe.
L’Humanité
Dominique Widemann
Voici une surprise de Fatih Akin, une comédie avec de la (bonne) musique plutôt qu’une comédie musicale au sens habituel. (...) Jamais le trait n’est forcé, ni la partition envahissante.
Metro
Jérôme Vermelin
(...) une pause comique inattendue. Si on rit des malheurs du héros, c’est la mélancolie d’une bande de trentenaires à la croisée des chemins qui nous touche en plein coeur.
Première
Didier Roth-Bettoni
Optimiste (voire un peu volontariste), Akin signe, pour son retour au pays après deux films tournés en Turquie, un manifeste du "vivre ensemble"...
20 Minutes
La Rédaction
Le réalisateur de De l’autre côté et de Head on signe ici une comédie sympathique, musicale et gastronomique, moins épicée que ses drames mais fort savoureuse cependant.
Brazil
Franck Unimon
Nous retrouvons le sens de l’hospitalité d’Akin, son humour, ses idées réconfortantes sur la vie, l’amour, l’engagement, l’attachement, la tolérance, le pardon, le rêve, la musique...
Excessif
Romain Le Vern
Soul Kitchen ressemble à un feel-good movie nostalgique et chaleureux qui a comme premier atout de ne pas imposer sa bonne humeur au spectateur comme un ordre.
La Croix
Arnaud Schwartz
Maîtrisant parfaitement les ingrédients de la comédie douce-amer tout en préservant un ton singulier (...) Fatih Akin signe une oeuvre drôle et vivante (...).
Le Nouvel Observateur
Odile Benyahia-Kouider Le film est drôle, enlevé.
Le Parisien
Marie Sauvion
Une parenthèse enchantée avec cette comédie généreuse, chaleureuse, où pointe une vision de la famille, subie ou choisie, bien dans l’air du temps. Au final, Soul kitchen demeure anecdotique mais les acteurs ont du chien, la bande originale déménage et on s’amuse beaucoup.
Libération
Philippe Azoury
(...) un film qui fait semblant de respecter le genre, demandant à ses acteurs de jouer un ton au-dessus et au récit de se construire sur des rebondissements incessants (...) L’adieu sentimental à une génération, celle qui n’a compris ni ce qu’elle entraînait avec elle, ni ce qui se tramait dans son dos...
Ouest France
La rédaction
Une comédie de l’air du temps qui donne du tonus dans sa vision optimiste de la vie au quotidien.
Paris Match
Alain Spira
(...) la plus rock’n’roll des comédies de moeurs (...) dans une ambiance underground survoltée par une sacrée bande originale (...) la mélancolie parcourt la colonne vertébrale de ce film à la fois revigorant et grinçant.
Positif
Adrien Gombeaud
(...) cette joie d’emporter le spectateur dans une aventure, en privilégiant systématiquement l’énergie et l’efficacité sur le bon goût (...) Soul Kitchen est un entremet tout à fait amusant.
TéléCinéObs
François Forestier
C’est drôle, mordant et chaleureux. Après Head on et De l’autre côté, Fatih Akin invente un monde gai, fraternel et, comme d’habitude, marginal. Ce n’est pas de la grande cuisine, mais, incontestablement, c’est un film qui a de la soul.
Télérama
Cécile Mury
C’est dans la joyeuse cohue de ces scènes de groupe que le film s’envole vraiment, comme un rêve d’utopie, libre, fragile et fervent.
http://www.allocine.fr/film/revuedepresse_gen_cfilm=137293.html
Le mot de la fin…
Fatih Akin : "Je voulais faire un film sur le sentiment d’être chez soi, qui n’a rien à voir avec la nationalité, le fait d’être allemand ou turc, ni même un endroit particulier : c’est un mode de vie, un état d’esprit."
Permis de filmer
Dans les années 90, un club du nom de Soul Kitchen existait à Hambourg. S’il a aujourd’hui disparu et bien qu’il n’ait pas véritablement de rapport avec le film, Fatih Akin a tout de même dû demander la permission pour utiliser son nom.
Petite pause
Soul Kitchen n’est pas le troisième film de la trilogie "amour, mort, diable" annoncée par Fatih Akin. Après Head on (l’amour), et De l’autre côté (la mort), le réalisateur souhaitait se reposer un peu en réalisant un film plus léger comme Soul Kitchen : "Avec ce projet, j’étais censé faire quelques gammes et me rappeler que la vie n’est pas faite que de douleur et d’introspection. Je voulais m’accorder une petite pause avant de me frotter au diable – ce qui ne sera sûrement pas une partie de plaisir !"
La soirée-débat de mardi 27 avril, autour de "Soul kitchen", de Fatih Akin, a été l’occasion pour AlTiCiné d’une animation festive et culturelle, dès 19h00, dans le hall du cinéma, en présence de responsables de l’ACOTAM, de membres de la communauté turque de Châlette et du délégué de l’agglomération à l’opération "Culture pour tous", Thierry Maubert : l’intervenant a expliqué son travail associatif avec les agents de sécurité et de quartier, pour l’intégration, l’alphabétisation et la scolarisation des immigrés : la rencontre cinématographique constituait le 3ème temps de l’ouverture culturelle initiée par deux spectacles de théâtre de l’AME permettant aux femmes de sortir parfois sans leur mari et une découverte de la médiathèque - de livres susceptibles d’intéresser notamment les enfants venus avec leurs mères.
fr Films depuis 2009 Soul Kitchen ?